Le plus difficile, on ne va pas se mentir c’est de réussir à parler de ce qui arrive.
Parce que déjà il faut savoir décrire la situation.
Et puis il faut oser aller en parler à une personne de confiance.
Tentez déjà d’en parler avec la personne concernée
Quelquefois ça fonctionne quand on réussit à dire Stop, mais ce n’est évidemment pas toujours facile.
Si l’oral ne marche pas, tentez un mail :
"ce que tu m’as dit tout à l’heure .....( en écrivant mot pour mot les paroles exprimées)" ,
ou "ce que tu m'as fait tout à l’heure (en décrivant précisément les gestes ou comportements)",
"m’a profondément blessé..., ou perturbé...., ou mis mal à l’aise" en fonction de la situation.
"Je te demande de ne pas continuer",
"Je te demande d’arrêter"
"Avec mes remerciements…"
Quelquefois, un simple mail fait arrêter la personne. De tout façon vous ne l’aurez pas fait pour rien, car il constitue une « preuve » si vous avez besoin d’éléments pour tirer le signal d’alarme.
Tenez un journal
chaque fois que vous subissez un comportement inadapté ou un propos dénigrant, vexatoire…notez-le de la façon la plus factuelle possible
- La date, le lieu, les circonstances, le contexte
- Les propos exprimés entre guillemets, votre réponse
- Les gestes ou comportement que vous avez observés
- Les témoins éventuels
Ce récit constituera aussi une « preuve »
Adressez vous à une personne de confiance
Dans l’entreprise :
- Votre responsable (sauf si c’est lui le « harceleur présumé »)
- Votre service RH
- Votre référent harcèlement au CSE (obligatoire dans toutes les entreprises qui ont un CSE)
Si malheureusement vous n’avez pas la possibilité d’en parler en interne ou que le fait d’en avoir parlé ne déclenche pas d’action, ou pire des représailles, vous pouvez alerter :
- l’inspection du travail de votre ville
- le défenseur des droits (sur internet)
- votre médecin du travail
En cas d'alerte en interne : votre employeur doit faire une enquête